• BLE ,LAIT DE VACHE, SANTE, EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE, PHATOLOGIES SE SOIGNER AUTREMENT

    Programmes Diététiques sans blé et protéines du lait de vache

     

    PROBLÉMATIQUES ET PATHOLOGIES ASSOCIÉES À LA CONSOMMATION DU BLÉ, DES CÉRÉALES ET À L’INTOLÉRANCE AU GLUTEN

     

    Les hommes préhistoriques mangeaient les céréales sauvages crues et entières. Ces céréales sauvages avaient une enveloppe extérieure supplémentaire, donc encore plus de cellulose. Aujourd'hui le son est détaché du grain et donné aux animaux. L’homme ne consomme que le grain, ce qui signifie : beaucoup plus d’amidon, beaucoup moins de cellulose, avec perte de 90 % des fibres, beaucoup moins de protéines utiles, beaucoup moins de vitamines, beaucoup moins de phosphore et de magnésium, 50 % en moins de calcium et de fer. De plus, le grain est cuit, ce qui change grandement la structure de ses constituants. […] Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des immenses transformations qu’il a subi. Je le tiens pour dangereux, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu’il est toujours cuit. (L’alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet, 5ème édition, p. 88, 114)

     

    L’augmentation massive du taux de gluten dans le blé est mise en cause dans de nombreuses pathologies, diabète, pandémie de crises cardiaques, intolérance alimentaire et trouble du comportement, sans compter les problèmes liés à l’obésité, le gluten s’attaque également directement à la glande thyroïde. Jamais l’organisme humain n’a été compatible avec la digestion des céréales, très présentes dans le régime végétarien mais aussi dans l’alimentation courante. L’homme originel, celui dont nous possédons toujours les gènes, était un chasseur-cueilleur (paléolithique), pêcheur, pas un agriculteur intensif de céréales mutées !1 S’il est vrai que nos ancêtres, à l’époque du néolithique consommaient des céréales en quantité infime, le « blé » que nous mettons aujourd'hui dans nos assiettes est bien différent de l’engrain, ou petit épeautre, que nos aïeux mangeaient en de rares occasions. Conséquence de l’hybridation et du génie génétique, le blé que nous mangeons de nos jours n’a plus grand-chose à voir sur le plan génétique structurel ou chimique avec la céréale découverte par les chasseurs-cueilleurs. Le blé actuel contient jusqu’à quarante fois plus de gluten que les variétés employées avant la deuxième partie du 20ème siècle.

     

    La consommation régulière du blé engendre la fabrication par votre organisme de produits de glycation avancée (AGE), qui une fois qu’ils se déposent à un endroit de votre corps forment des amas et des débris inutiles, qui résistent à tous les processus d’élimination et de digestion de votre corps. Chaque fois que votre taux de glycémie s’élève, les AGE s’accumulent et votre vieillissement s’accélère. Les AGE durcissent vos artères (athérosclérose), voile votre cristallin (cataracte) et perturbent parfois les liaisons nerveuses de votre cerveau, entraîne une démence prématurée. Plus on vieillit, plus ils se concentrent dans les reins, le foie, les yeux la peau et les autres organes. Les mains noueuses déformées par l’arthrite sont également un signe d’accumulation des AGE. Mais il y a des symptômes que l’on remarque moins, par exemple quand les AGE s’attaquent aux reins qui perdent la capacité à filtrer les déchets et à retenir les protéines, ce qui favorise l’accumulation de plaques d’athérome dans les artères. Les AGE provoquent aussi la détérioration du cartilage des articulations, celle des hanches ou des genoux. Un taux élevé d’AGE augmente les marqueurs du stress oxydatif et de l’inflammation, ce qui favorise le développement d’un diabète, d’une cardiopathie, d’un cancer etc. Et plus votre taux de glycémie est élevé et plus longtemps il le reste, plus les AGE s’accumulent et plus vos organes sont lésés. Le taux d’AGE et en étroite correspondance avec le taux de glycémie. La surconsommation de sucre favorise le vieillissement de la cellule, or le sucre est présent dans le blé qui lui est omniprésent dans notre alimentation. Les Scientifiques commencent à comprendre que ce n’est pas le « mauvais cholestérol » qui provoque certaines particules à se coller aux artères...mais les sucres et les graisses transformées ou hydrogénées (palme etc.). Une nouvelle stratégie pour combattre le vieillissement pourrait donc être le contrôle de la glycémie et la mise en place d’une alimentation moins riche en glucides et en particulier sans céréales.

     

    Les aliments contenant du gluten sont souvent les nourritures préférées de toutes les personnes ayant des problèmes respiratoires et pulmonaires.

     

    La propriété collante du gluten interfère avec la dissolution et l’absorption des nutriments, ce qui perturbe la digestion des aliments.

     

    Or cette évolution n’est pas anodine. En effet, nous consommons aujourd'hui des aliments pour lesquels nous ne sommes pas préparés sur le plan génétique, d’où des perturbations physiologiques. Le gluten est le composé qui donne la particularité « d’être collant » interfère avec la dégradation et l’absorption des nutriments. Les aliments mal digérés se retrouvent dans l’intestin sous forme d’un résidu pâteux. Le système immunitaire réagit alors, d’où une inflammation de la paroi intestinale. Les personnes se plaignent de douleurs abdominales, de nausées, des diarrhées, de constipation et d’autres désordres intestinaux. La maladie peut aussi attaquer insidieusement d’autres parties du corps, y compris le système nerveux, et ce, sans que l’on ressente le moindre trouble. Lorsque l’organisme réagit négativement à l’ingestion d’un aliment, c’est qu’il essaie de contrôler les dommages causés par cet aliment en libérant des messagers inflammatoires (cellules tueuses qui vont tenter de détruire ces ennemis) qui identifient les composés incriminés comme des ennemis à éliminer. Souvent, la réaction inflammatoire détruit les tissus et entraîne une perte d’étanchéité de la paroi intestinale, on parle alors d’hyperméabilité intestinale. Il est scientifiquement prouvé que le Gluten s’attaque prioritairement au système nerveux. Le gluten est fortement impliqué dans les dommages causés au système neurologique. Depuis les années 1970 les scientifiques savent que le gluten se dégrade dans l’estomac pour former un mélange de polypeptides capables de franchir la barrière hémato-encéphalique, et de se fixer ensuite sur les récepteurs cérébraux de la morphine, provoquant une sensation de plaisir. C’est à ces mêmes récepteurs que se lient les opioïdes pouvant générer une dépendance. Le blé est digéré, il se dégrade pour donner des composés ayant les mêmes effets que la morphine. Ces composés se fixent sur les récepteurs aux opiacés dans le cerveau, provoquant une légère euphorie. Quand vous ne consommez plus des aliments produisant des exorphines, vous pouvez ressentir un état de manque fort déplaisant. D’autre part : les intoxiqués chroniques aux métaux lourds, parce que leur système enzymatique est affaibli, dégradent généralement très mal les protéines de blé et de lait : gluten et caséine. Ces deux formes de protéines se transforment dans leurs intestins en substances morphino-mimétiques2 qui traversent la barrière intestinale altérée par l’intoxication et devenue par conséquent trop lâche pour empêcher le passage des grosses molécules. Une fois dans le sang, celles-ci gagnent le cerveau, où elles se fixent sur les neurorécepteurs, provoquant des troubles psychiques, cognitifs, neurologiques, voire psychiatriques. Ainsi le gluten, dégradé de façon incomplète, produit des peptides opioïdes, dont l’activité au niveau des récepteurs cérébraux entraîne une indifférence au monde extérieur, une isolation sociale, et empêche la maturation normale du cerveau des enfants. Elles sont incriminées dans le développement de l’autisme. En outre, la mauvaise dégradation des gliadines dérivées du gluten engendre la formation des très toxiques gliadomorphines, suscitant des perturbations au niveau des neurotransmetteurs : on assiste alors au déclenchement, à des degrés variables selon les individus, de pathologies d’hyperactivité de type schizophrénie, épilepsie, excitation, agitation irritabilité, difficulté de concentration, ou bien d’hypoactivité (léthargie, asthénie, abattement, hypotonie, dépression).

     

    Quant à la caséine, elle est responsable de la fabrication de casomorphines, entraînant des troubles du comportement et des maladies chroniques ORL : otites, bronchites, sinusites, asthme, ou dermatoses, etc. […] la nourriture qui ne peut être correctement assimilée est ainsi transformée, dans l’organisme, en substances toxiques. […]  chez certaines personnes l’exclusion du gluten et de la caséine ne commence à faire effet qu’au bout d’un certain temps. Voire trois à 6 mois parfois. (Vérités sur les maladies émergentes. Françoise Cambayrac, 7ème édition, 2015 – P.234 à 237)

     

    Autre inconvénient majeur, les aliments que nous consommons le plus, sont souvent ceux auxquels, parfois sans le savoir, nous sommes intolérants. C’est ainsi qu’avec le temps vous allez développer les maladies auxquels vous êtes prédestinés de par vos gènes, gènes qui auraient pu ne pas être activés si les aliments incriminés n’avaient pas été consommés. Vous comprenez maintenant pourquoi les industriels incorporent le plus de gluten possible dans leurs produits… Quel est parmi ces quatre aliments celui qui fait grimper le plus la glycémie ? 1) une tranche de pain complet 2) une barre de Snickers 3) une cuillère à soupe de sucre non raffiné 4) une banane / l’index glycémique (IG) est une valeur numérique associée à la rapidité avec laquelle le taux de sucre dans le sang augmente après l’ingestion d’un aliment. Le pain complet avec un IG de 71 est l’aliment qui fait grimper le plus le taux de sucre dans le sang. Le blé n’existait pas à l’époque paléolithique et sa charge glycémique n’est pas gérée par votre digestion. Nous savons qu’il est difficile de renoncer à notre pain quotidien, d’autant plus avec l’image biblique qu’il véhicule.

     

    Les personnes intolérantes au gluten souffrent souvent de dépression et d’angoisse graves. Pourquoi ? Parce que les cytokines3 bloquent la sécrétion de certains neurotransmetteurs, notamment la sérotonine qui joue un rôle majeur dans la régulation de l’humeur. On s’est aperçu qu’il suffisait que les patients ne consomment plus de gluten, et parfois suppriment les produits laitiers et le sucre raffiné pour que disparaissent les troubles de l’humeur et autres problèmes telles les allergies4 ou l’arthrite. Des effets très encourageant et bénéfiques ont aussi été observés chez certains sujets soufrant d’autisme, et ceci après seulement 3 à 6 mois suivant la correction alimentaire.

     

    La maladie cœliaque

     

    L’allergie au gluten est une pathologie grave ! Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme se bat contre lui-même. Elle est déclenchée par une intolérance à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten, qui provoque une réaction du système immunitaire au niveau de l’intestin, ou de la peau et des muqueuses. Pour se défendre contre ces protéines « agressantes » le corps libère des messagers qui les identifient comme les ennemis à abattre. C’est cette réaction qui engendre l’inflammation. Or quand celle-ci perdure, elle lèse la muqueuse intestinale, entraînant l’ouverture de ses jonctions serrées, c’est l’hyperperméabilité intestinale qui ouvre la porte, via le sang, à de nombreuses particules nocives pour notre organisme, et qui auraient dû être retenues par les jonctions étroites d’une0 paroi intestinale normalement constituée. C’est par ce biais, qu’entre autre, les protéines indigestes du gluten envahissent l’organisme. La plupart des conséquences néfastes du gluten ne son pas perceptibles au niveau digestif (pas de troubles digestifs),

     

    ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère ! 52 % des personnes diagnostiquées intolérantes au gluten sont dépressives. Les personnes touchées par la maladie cœliaque présentent beaucoup plus de risques de développer un trouble psychiatrique. Un enfant dont la mère souffre d’une intolérance au gluten a plus de risque d’être atteint de schizophrénie ou d’un autre trouble psychologique une fois adulte. Les anticorps spécifiques de la maladie cœliaque (anti-transglutaminases), sont le plus souvent détectables dans le sang, mais il faut parfois confirmer le diagnostic par une biopsie du tissu intestinal. Comprenez bien que même si vous n’êtes pas intolérant au gluten, il y a une multitudes d’autres protéines nocives dans les blés modernes qui justifie sont exclusion du régime alimentaire.

     

    Les symptômes de la maladie cœliaque

     

    Des maux de tête, un teint pâle, des éruptions cutanées, des aphtes dans la bouche, des diarrhées chroniques ou une constipation, des douleurs au os et aux articulations, des douleurs abdominales, des gaz, des ballonnements, des crampes musculaires, une perte de poids, une infertilité, de la fatigue, de l’irritation, un état déprimé ou dépressif etc. Bien sûr vous ne souffrirez pas de tous les symptômes en même temps, mais une chose est certaine, plus le temps passe, plus les conséquences s’aggravent.

     

    L’intolérance au gluten une maladie neurologique

     

    Aujourd'hui on reconnaît qu’il s’agit du dénominateur commun de nombreuses maladies, en particulier de nombreux troubles neurologiques. L’intolérance au gluten peut provoquer des dommages sur n’importe quel organe, y compris le cerveau. L’intolérance au gluten (et sa protéine la gliadine) et l’inflammation qu’elle provoque, lèsent surtout le système nerveux. La réaction inflammatoire entraîne la synthèse de cytokines (peptides) produites par le système immunitaire, or, la libération excessive et répétée de cytokines peut entraîner la production de cellules neurotoxiques qui attaquent le cerveau en endommagent ses tissus. Par exemple, un taux élevé de cytokines est observé chez les malades d’Alzheimer et de Parkinson. De plus en plus d’études montrent que les personnes qui souffrent d’un déclin cognitif, un vieillissement prématuré, sont dépistées comme intolérantes au gluten. Comment établir le lien entre trouble de l’humeur et lésions de la paroi intestinale ? Une fois que la paroi intestinale est endommagée elle n’est plus en mesure d’absorber les nutriments essentiels, notamment ceux qui comme le zinc, le tryptophane et les vitamines B, protègent le cerveau, et qui plus est, sont nécessaires à la production de certaines substances chimiques neurologiques telle que la sérotonine. En effet, la plupart des hormones et des substances qui génèrent une sensation de bien-être sont sécrétées par notre 2ème cerveau, les intestins. Les 200 millions de neurones qu’ils contiennent régulent l’activité des muscles, des cellules du système immunitaire et des hormones, et produisent entre 80 et 90 % de la sérotonine sécrétée par notre organisme. Notre ventre sécrète donc plus de sérotonine que notre cerveau ! Or, les chercheurs ont identifié un lien de cause à effet entre les carences en vitamines D et en zinc et la dépression. La vitamine D jour un rôle important dans nombre de processus physiologiques, notamment la régulation de l’humeur. Le zinc est également impliqué dans la plupart des mécanismes physiologiques. Il stimule le système immunitaire et la mémoire, et intervient dans la production et l’utilisation par l’organisme des neurotransmetteurs ayant un effet sur nos émotions.

     

     

     

    Il est important de noter que l’état de santé des patients dépressifs, des personnes souffrant d’un trouble déficitaire de l’attention (TDAH) ou d’anxiété et de tout autre trouble du comportement, ne peut pas changer du jour au lendemain, et qu’il faut en moyenne trois mois pour ressentir une nette amélioration.

     

    Il faut savoir que près de 50 % des personnes affectées par une intolérance au gluten souffrent également d’une intolérance aux produits laitiers. 

     

    Plusieurs études ont en outre montré une réaction croisée entre le café et le gluten. Si vous notez des symptômes récurrents après l’ingestion de certains aliments, n’hésitez pas à faire pratiquer une analyse de sang. Parmi les produits à l’origine de réactions croisées, on trouve : l’amarante, le café, le chanvre, le chocolat, l’épeautre, les flocons d’avoine, la levure, le millet, les œufs, les produits laitiers, le quinoa, le riz, le sarrasin, le sésame, le soja, le sorgho, le tapioca, le teff.

     

    La sélection et l’hybridation du blé moderne dans les années huitante a donné lieu à un produit qui a des qualités nutritionnelles complètement différentes du blé ancien. Les mutations induites par l’homme sur cette céréale ont été très rapides. En quelques dizaines d’années seulement les sélections et mutations apportées au blé l’on rendu fort différent des blés anciens. Quand on sait que dans l’histoire de l’agriculture il fallait parfois plusieurs générations pour sélectionner une nouvelle variété, on comprend mieux que l’homme semble ne pas avoir réussi à s’adapter à ces nouvelles variétés de céréales. Notre système digestif n’est pas fait pour tolérer ces nouveaux blés. C’est notre système enzymatique qui ne serait pas capable d’assimiler ces blés modernes. On assiste actuellement à une explosion des cas d’intolérance ou d’allergies au Gluten. Et malheureusement, à notre époque le blé se retrouve dans de nombreuses préparations alimentaires.

     

    Plus le Blé est cultivé selon des techniques contemporaines de haut rendement, et moins il résiste aux maladies, aux champignons. Les races primitives (comme le Petit épeautre ou l’Amidonnier) dont il dérive sont plus robustes. Les raisons de ce manque de résistance doivent être recherchées dans l'appauvrissement progressif du sol, auquel on ne restitue pas tout ce que lui enlèvent les moissons et auquel on ne laisse plus de repos par une mise prolongée en jachère, pensant pouvoir maintenir la fécondité du sol et la qualité des produits par l'emploi d'engrais artificiels.  Il semble que la santé des sols et la santé des plantes se perdent, comme se perd notre santé à nous, par trop de mesures artificielles. Claude Bourguignon

     

    Il existe deux types d’hydrates de carbone : ceux qui sont raffinés, et les complexes. Les hydrates de carbone raffinés sont les féculents et les sucres extraits des plantes lorsqu’on les dépouille mécaniquement de leur couche extérieure. Et c’est précisément cette couche qui contient la plupart des vitamines, des minéraux, des protéines et de fibres. La farine blanche (donc raffinée) aliment mort, se garde très bien car les prédateurs ne s'y intéressent pas. Leur instinct leur dit que les substances indispensables à leur survie lui ont été enlevées. Ils ne l'a considère pas comme comestible et n'y touchent pas !  Les substances raffinées, ou faites à partir de matières premières raffinées, sucre, farines, ont remplacé l'harmonie fort complexe d'une nourriture naturelle. Ces aliments raffinés sont privés de facteurs vitaux, certaines vitamines indispensables, jusqu'à dix fois moins vis-à-vis d'une nourriture complète. Ils permettent de survivre, mais non d'être bien portant, ni de transmettre aux enfants, avant leur naissance, un capital de santé intact.

     

    Jadis on savait qu'il importait de se nourrir de farines fraîchement moulues. Autrefois le blé était mené au moulin et la farine immédiatement employée. L'arrivée de grandes meuneries a rompu l'interdépendance étroite qui existait entre le travail du Meunier et celui du Boulanger. Le grain de blé, écrasé et transformé en farine, cesse d'être vivant. Ses éléments les plus instables, les plus nobles, les plus précieux, dont les vitamines, s'altèrent à l'air en 8 à 14 jours. Dr.  Par conséquent pour se nourrir convenablement, il faut consommer des hydrates de carbone complexes provenant des fruits et des légumes, ainsi que des grains entiers (complet). C. Kousmine

     

    Et le sans gluten ? De nombreux produits sans gluten sont maintenant disponibles, mais ces produits présentes l’inconvénient d’être parfois aussi mauvais et pauvres en nutriments que les produits transformés qui ne sont pas étiquetés sans gluten, car ils sont produits à partir de céréales transformées sans gluten, pauvres en fibres, en vitamines et autres nutriments. Ils sont terribles pour la santé, pour la plupart, à cause des fécules de céréales et des sucres qui abondent dans ce genre d’aliments. C’est pourquoi il est essentiel de prêter attention aux ingrédients, et de choisir des aliments sans gluten qui sont nutritifs et complets. Il vous faut consommer des aliments naturellement dépourvus de gluten, et non des produits dont le gluten a été éliminé des constituants

     

    Même en mettant le facteur gluten de côté, la consommation de céréales et de glucides en grandes quantités est néfaste, car elles élèvent le taux de sucre dans le sang, et ont un effet négatif sur le système digestif.

     

    Pathologies, symptômes, signes d’intolérance et maladie liées à l’intolérance au gluten

     

    Alcoolisme

     

    Anémies (le niveau de fer redevient très vite normal lors de la suppression du gluten)

     

    Anxiété

     

    Ataxie, perte de l’équilibre

     

    Autisme http://www.intolerancegluten.com/intolerance_au_gluten.html

     

    http://sortirdelautisme.com/

     

    Brûlure d’estomac, remontées acides, reflux gastriques.

     

    Cancer 

     

    Cellulite

     

    Colites avec alternance de diarrhées et constipation. La colite est souvent associée au stress, toutefois l’on peut aussi la mettre en lien avec la spasmophilie.

     

    Constipation chronique souvent ancienne.

     

    Dépression

     

    Diarrhée

     

    Diminution de la socialisation, repli sur soi

     

    Douleurs osseuses, pré-ostéoporose, ostéoporose

     

    Douleurs articulaires : arthrose, polyarthrite, fibromyalgie.

     

    Douleurs thoraciques

     

    Dyslexie

     

    Effets sur la mémoire et l’apprentissage

     

    Encéphalopathie

     

    Envie de sucre

     

    Épilepsie

     

    Fausses couches

     

    Fatigue chronique

     

    Gaz intestinaux

     

    Hypoglycémie anormale, symptômes : baisse d’énergie subite, nervosité, tremblements, faim impérieuse, taux de sucre dans le sang bas. Les malaises disparaissent après avoir pris du sucre.

     

    Intolérance aux produits laitiers

     

    Œdèmes dans les jambes, sensations de jambes lourdes.

     

    Maladie de Charcot

     

    Maladie cœliaque (intolérance au Gluten), malgré que parfois la maladie ne soit pas révélée par les tests d’intolérance au gluten. Conséquence : mal absorption des minéraux qui peut entraîner la spasmophilie. Selon Marion Kaplan, 70 % des individus serait cœliaque, sans le savoir souvent, car l’intolérance ne s’accompagne pas forcément de signes digestifs. Ce n’est pas parce qu’on le digère, qu’on le tolère !!!

     

    Maladie de Parkinson

     

    Maladies cardiaques

     

    Migraines

     

    Modifications de la vie sexuelle

     

    Nausées, vomissements

     

    Photophobie

     

    Problèmes d’écriture, problèmes scolaires

     

    Maladie de Crohn maladie inflammatoire chronique qui peut atteindre un ou plusieurs parties du tube digestif.

     

    Manque de confiance en soi

     

    Obésité / etc.

     

    Pathologies cutanées souvent associées à une intolérance au lait de vache : acné pouvant être persistante jusqu’à l’âge adulte, eczéma, prurits, urticaire, démangeaisons.

     

    Régulation de la température corporelle

     

    Retard de croissance

     

    Ralentissement des mouvements péristaltiques (mouvements de l’intestin servant à faire avancer le bol alimentaire).

     

    Rectocolites hémorragiques (colite ulcéreuse) est une maladie inflammatoire chronique qui affecte le côlon et le rectum.

     

    Sclérose en plaques

     

    Spasmophilie

     

    Stérilité

     

    Syndrome de l’intestin irritable

     

    Syndrome de mal absorption

     

    Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH)

     

    Troubles auto-immuns : diabète, diabète sucré juvénile , thyroïde de Hashimoto (ou thyroïdite lymphocytaire chronique), polyarthrite rhumatoïde, etc.

     

    Troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation, spasmes intestinaux, sensation de ventre gonflé et douloureux, excès de gaz etc.)

     

    Troubles neurologiques maladies dégénératives du système nerveux central, (démence, maladie d’Alzheimer, schizophrénie etc.)

     

    Troubles du sommeil

     

    Céréales contenant du gluten

     

    Blé, orge, boulgour, pain azyme, Farina, seigle, farine de Graham, semoule, germe de blé, Triticale, Kamut, petit épeautre.

     


    Aliments ne contenant pas de gluten

     

    Amarante, Arrow-root, maïs5, millet, pomme de terre, Quinoa, riz, sarrasin, soja, sorgho, tapioca, teff. (Ce qui ne veut pas dire que ces aliments sont tolérés ou bons pour votre organisme). Lorsque des céréales sans gluten sont transformées pour l’alimentation humaine, leur structure physique est modifiée, ce qui augmente les risques de réactions inflammatoires chez les personnes qui en mangent. D’une manière générale, manger très peu de féculents et de céréales semble être une des meilleures options alimentaires.

     

    Autres produits, aliments ou boissons qui peuvent contenir du gluten

     

    Assaisonnement, assiettes anglaises, barres énergétiques, bières, diverses boisons industrielles, bouillon de fabrication industrielle, burgers végétariens, cafés et thés aromatisés, céréales pour le petit déjeuner, chocolat au lait de fabrication industrielle, crèmes glacées, crèmes sans lactose, frites surgelées, fromages bleus, fromages reconstitués, garniture au fruits et puddings, haricots blancs à la sauce tomate (en conserve), hosties, jus de viande, ketchup, légumes sautés et tempura industriels, malt arôme de malt, marinades, mayonnaise mélange de fruits secs, noix et autres fruits à écale grillés, préparations panées, sauce soja et teriyaki, seitan, sirops, son d’avoine, soupes industrielles, substituts d’œufs, surimi, bacon et autres produits reconstitués, taboulé, vinaigre de malt, vodka, vitamines et compléments vitaminiques, les produits de soins et de cosmétiques. La liste n’est de loin pas exhaustive.

     

    1Paléobiotique, Marion Kaplan, p.122

     

    2Substance dont l'action est semblable à celle de la morphine. Elles déclenche une sorte de conduite addictive comparable à l’effet d’une drogue. Un régime sans gluten et caséine équivaut donc à un pénible sevrage.

     

    3Substances servant de messagers chimiques entre les cellules de notre organisme. les cytokines sont un peu comme des hormones. Elles sont impliquées dans l’immunité, mais aussi dans la croissance et la maturation des cellules sanguines.

     

    4Les allergies sont une caractéristique du déséquilibre des bactéries intestinales (dysbiose) et sont associées à une augmentation du risque d’intestin poreux. (L’intestin au secours du cerveau, David Perlmutter p. 276)

     

    5Le maïs a subi d’immenses transformations et est devenu également un aliment dangereux, il est exclu du régime hypotoxique proposé par le Dr. Seignalet. L’alimentation ou la 3ème médecine, 5ème édition, P114

     

    LES PRODUITS LAITIERS

     

    Aucune autre espèce animale que l’homme ne s’est donné le droit de boire le lait d’une autre espèce, car il y a une spécificité : au-delà même de l’aspect purement matériel, le lait contient des informations qui vont façonner la croissance du petit veau. Le bébé humain qui reçoit cela est soumis à des informations genre : fais pousser ta queue et tes cornes, grossit de 3 kilos par jour, etc. Il est complètement déboussolé par ces programmes qui ne sont pas faits pour lui. Un très grand nombre de maladies d’enfance sont en fait le rejet par le corps du petit homme de ces informations pour veau. La pasteurisation et l’upérisation en font un produit dénaturé et biocidique. Le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon dramatique. (Dr. Christian Tal Schaller, Nouvelle alimentation, planétaire, universelle et consciente P. 33).

    Si l’on avait donné que de l’herbe et du foin aux bovins, ces animaux n’auraient ni été malades et encore moins fous… nous faisons références à un des plus grands scandales sanitaire qui a touché les animaux d’élevage à la fin des années nonante, la maladie dite « de la vache folle », attribuée à des erreurs en matière d’alimentation bovine, notamment l’adjonction de farines animales pour nourrir un herbivore. Ce cas illustre fort bien, que l’on ne peut pas nourrir un organisme animal avec des produits alimentaires que la nature n’a pas prévu pour lui, sans risque de développer une maladie grave.

    Pourtant, à notre époque c’est exactement ce qu’il se passe pour les humains, nous sommes « assaillis » d’aliments non physiologiques. Tant que les veaux n’ont pas de dents, ils tètent leur mère. Mais dès qu’ils ont des dents ils mangent l’herbe et le foin qui est leur nourriture d’adulte, et leurs sécrétions digestives ne peuvent plus digérer le lait de leur mère qui pas ailleurs n’en a plus. Le lait d’une vache est fait pour nourrir le corps, le psychisme et l’émotionnel d’un veau et pas ceux d’un bébé. Ce lait si riche en calcium, puisqu’il est prévu pour faire grossir un veau, mis dans le système humain, il se transforme en une solution acide qui brûle et détruit notre calcium et nos minéraux. La qualité nutritionnelle du lait dépend de ce qu’a mangé la vache. Plus une vache consomme d’herbe plus son lait est riche en oméga-3, de bons acides gras qui ont des fonctions anti-inflammatoires. En revanche, plus elle mange de maïs, soja et autres céréales, plus son lait sera riche en oméga-6, des acides gras pro-inflammatoires. Les vaches sont des herbivores et en aucun cas des granivores, leur système digestif n’est pas conçu pour cela. Sachez aussi que le fromage est beaucoup plus pauvre en lactose que le lait, donc probablement plus digeste et moins nocif. Le lait de femme apporte au nourrisson les diverses nutriments qui lui sont nécessaires, dans une répartition harmonieuse, bien différente de celle trouvée dans le lait de vache, qui est elle aussi idéale, mais pour un veau. Les enfants allaités par leur mère ont beaucoup moins d’infections gastro-intestinales, respiratoires ou ORL, que les autres enfants. Le lait de vache contient beaucoup de calcium et de fer, mais ceux-ci sont mal absorbés par la muqueuse intestinale de l’enfant. Si bien que ce dernier peut souffrir d’une carence en fer ou en calcium. L’excès de calcium, comme on le trouve dans le lait de vache, empêche également la production de vitamines D, et des taux constamment trop bas de cette vitamine crée un terrain propice à la prolifération de divers types de cancers, maladie auto-immunes, ostéoporose etc.

    L’ostéoporose

    Les os contiennent de nombreux minéraux et pas seulement du calcium. Le calcium ne participe que dans une petite mesure à la décalcification, due avant tout, au phénomène de l’inflammation et au vieillissement naturel. Selon certains spécialistes comme Philippe Even, l’ostéoporose est avant tout une maladie inventée par des groupes pharmaceutiques cherchant de nouveaux marchés très lucratifs pour vendre de pseudo-médicaments aux effets secondaires parfois gravissimes. 1 Les études prouvent que c’est dans les pays où l’on consomme le plus de lait que l’ostéoporose est la plus répandue. Le calcium est très présent dans les végétaux, les fruits à coque, les noix, certaines épices et certains poissons. L’arrêt des produits laitiers ne va pas provoquer de carence en calcium ni un affaiblissement des os, si vous consommez suffisamment d’autres aliments en contenant. En revanche, la sédentarité, l’inflammation de votre système digestif, la malbouffe, la carence en vitamine D (qui contribue entre autre à la métabolisation du calcium) sont des facteurs de risque de carence. Ces dernières décennies l’industrie du lait de vache a tout fait pour nous faire consommer ses produits. À grand renfort de matraquages publicitaires ont nous a « abreuvés » de messages sur les vertus des produits laitiers. Le conditionnement à consommer ces produits est donc très fort au sein de la population. Pourtant c’est précisément dans les pays où les populations consomment le plus de lait de vache et ses dérivés que les os sont les moins solides et le taux de fractures le plus élevé. Les chercheurs ont découvert que les protéines animales, contrairement aux protéines végétales, augmentaient le taux d’acidité dans notre sang et acidifient nos tissus. Le corps n’apprécie pas du tout un milieu acide et se met à le combattre. Au départ, il utilise le calcium pour neutraliser l’acidité.

    Mais ce calcium doit bien provenir de quelque part. il est donc extrait des os, ce qui, du même coup, les affaiblit et augmente le risque de fracture. Il faut savoir que la fracture est quasiment toujours provoquée par une chute, un choc, et pas seulement du fait que les os sont déminéralisés. Étant déjà fragilisés par la déminéralisation, les os se brisent plus facilement en cas de chute. Bien des études démontrent que plus les populations consomment de protéines animales, et plus on constate des problèmes de perte de densité osseuse, et de fractures. Absorber une trop grande quantité de calcium provenant de sources animales, perturbe la capacité du corps dans sa régulation d’absorption et d’évacuation du calcium. Et, dérégler le mécanisme de régulation du calcium est le meilleur moyen de souffrir d’ostéoporose. De plus, les produits laitiers contiennent beaucoup de phosphore qui empêche l’absorption du magnésium dont on connaît l’importance.

    Une bonne santé osseuse passe par des conseils simples. Rester actif physiquement2, manger majoritairement des aliments d’origine végétale. Éviter les protéines animales en excès. Supprimer les hydrates de carbone raffinés, céréales, sucre. Réduire au maximum sa consommation de sel. De grandes quantités de calcium se trouvent dans les aliments végétariens. Le calcium est très abondant dans le sol et sera fourni en quantité largement suffisante, par entre autre, les légumes, les légumineuses3, les crudités et les fruits issus de l’agriculture Biologique ou Biodynamique. N’ayez pas peur de la carence en calcium. La suppression des produits laitiers n’entraîne pas de carence en calcium ! Les laits animaux sont certes fort riches en calcium, mais seule une petite fraction de celui-ci est absorbé par l’intestin grêle humain. L’immense majorité du calcium est éliminé dans les selles car les quantités de calcium contenues dans le lait de vache sont beaucoup trop fortes pour les besoins de l’homme.

    Tous les laits consommés par les humains (vache, brebis, chèvre) contiennent de la caséine, une protéine qui « colle », comme le gluten. Cette caséine est une protéine étrangère à l’organisme, que celui-ci neutralise en fabricant des anticorps. La réaction immunitaire qui s’ensuit, antigènes-anticorps, provoque la sécrétion d’histamine. Et l’histamine libérée en trop grandes quantités engendre une quantité de problèmes de santé : démangeaisons, rougeurs, maux de tête, vertiges, écoulements nasaux, difficultés respiratoires, ballonnements, diarrhées, nausées et douleurs abdominales, palpitations etc. Les fromages et les produits laitiers sont souvent les aliments de prédilection des personnes souffrant de maladies telles que l’arthrite, l’arthrose et les rhumatismes. La caséine est fortement suspectée d’être une cause majeure dans les inflammations articulaires caractéristique de l’arthrite rhumatoïde. La suppression de tout produits laitiers à souvent des effets très bénéfiques, voire guérisseur sur ces affections. Les personnes sensibles à la caséine la digèrent mal, et cette protéine se transforme dans le tube digestif en une substance dont la structure chimique est proche de celle des opiacés. Ces opiacés peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique, comme le font la morphine ou l’héroïne, et bloquer certaines zones du cerveau. On pourrait aussi évoquer : les graisses saturées du lait, ses hormones, ses toxines, sa contamination à la dioxine, aux pesticides, aux herbicides ainsi qu’aux antibiotiques qui détruisent votre système immunitaire. Les taux d’antibiotiques dans le lait sont 100 fois plus élevés qu’il y a quelques années et les autorités sanitaires se sont contentées d’élever les normes limites autorisées. Aux États-Unis, sur les 23’000 tonnes d’antibiotiques fabriqués chaque année, près de la moitié est utilisée pour le bétail. Des antibiotiques qui vont détruire votre flore intestinale et affaiblir votre système immunitaire.

    Il est hallucinant de constater qu’aux USA 80 % des vaches souffrent de leucémie. Le lait de ces vaches est-il sans danger pour l’homme ? Les intérêts économiques passent avant la santé de populations. (Dr. Christian Tal Schaller, Nouvelle alimentation, planétaire, universelle et consciente P. 34).

    Ne vous laissez pas bernés par la blancheur trompeuse du lait, apparentée à la pureté, elle cachent en fait une marée noire de problèmes et pas vraiment de bienfaits que vous vend la publicité. Non, les produits laitiers ne sont pas nos amis pour la vie…

    Les effets nocifs du lait de vache ont été constatés dans divers pathologies

    Polyarthrites rhumatoïdes, diabète sucré juvénile, sclérose en plaques, néphropathie, migraines, maladie de Crohn, ostéoporose, cancers etc...

    1 À Visionner sur YouTube à ce sujet : Cash investigation - Les vendeurs de maladies

     

    2L’activité physique augmente la croissance osseuse.

    3 Pour ceux qui les tolèrent, consommer les légumineuses en les faisant d’abord pré germer dans de l’eau afin d’en éliminer les antinutriments, ce procédé transforme les sucres de l’aliment en protéines.

     

     

     

     

  • L’équilibre acido-basique est un pilier de notre santé. Votre terrain ne s’est acidifié en 24h, c’est un processus souvent long lié au fait que nous produisons plus d’acides que notre corps à la capacité d’en éliminer.

    L’alimentation est un des facteurs principaux de l’acidification de l’organisme.  Généralement nous observons que l’acidification de l’organise est en lien avec une consommation trop abondante d’aliments acides, protéines animales, laitages, céréales et sucre raffiné en tête de liste. Nous consommons beaucoup trop de sucre, à notre insu parfois. De nos jours, il est ajouté à de nombreux produits industriels de consommation courante, également ceux étiquetés Bio.

    Les céréales, surtout raffinées, les farines blanches, les graisses raffinées, les aliments industriels, le thé, le café, le cacao, le chocolat, l'alcool, le tabac et parfois les médicaments, sont également producteurs de corps acides. Le stress, le manque de sommeil, la sédentarité ou l’excès d’exercice sont également néfaste est acidifiant, tout comme la pollution électromagnétique.

    Lorsque une personne a un mode de vie « acidifiant », le corps pour tenter de rétablir l’équilibre acido-basique, va puiser dans les différents tissus de l’organisme les minéraux basiques pour neutraliser l’excédent d’acide. Si les acides en excès ne sont pas éliminés, ils s’accumulent année après année dans le tissu conjonctif: C’est l’acidose tissulaire chronique, qui affecte le transport de l’oxygène et la nutrition des cellules, créant ainsi les conditions idéales au développement de maladies.

    Ce processus entraîne une déminéralisation généralisée du corps, et une carence en minéraux perturbe l’élimination des acides. Les acides s’accumulent et favorisent la rétention d’eau. Donc, plus il y a de toxines moins le corps élimine, moins le corps élimine, plus il y a des toxines. La vitalité diminue ainsi que la résistance face aux maladies et au stress.

    Les symptômes de cette acidification sont très nombreux et variés: grande fatigabilité, troubles du sommeil, constipation, transpiration abondante des pieds et des mains, peau grasse, moindre résistance aux infections, douleurs articulaires, des inflammations comme les tendinites, névrites lumbago, les caries dentaires, la perte trop abondante des cheveux, les ongles trop fragiles, sont associés à des troubles dus à l’acidité excessive. La plupart des maladies chroniques (rhumatismes, diabète, affections rénales et vésicales, hyperthyroïdie, cancers, etc.) s’accompagnent d’une tendance marquée à l’acidose. Un terrain acidifié entraîne également une très forte sollicitation du système nerveux, et une très forte baisse du système des défenses naturelles.

    Le maintien et/ou rétablissement de l'équilibre acido-basique passe notamment par le retour à une alimentation adéquate et alcalisante. On augmentera la consommation d’aliments alcalinisants comme les légumes verts et/ou colorés et les fruits, les pommes de terre sont très alcalines. Il conviendrait d’augmenter significativement la consommation de ces produits, elle devrait être supérieure aux aliments acides et représenter 2/3 à 3/4 de ce qu’on mange. Idéalement la ½ de la ration alimentaire devrait être constituée d’aliments crus. L’hydratation : boire suffisamment d’une eau alcaline de qualité non polluée est indispensable.

    L’exercice au grand air est excellent et contribue également à une désacidification de l’organisme.

    Mais chez de nombreuses personnes, la correction de l’alimentation et une meilleure hygiène de vie ne suffisent pas à compenser cet état d’acidose tissulaire. Lorsque les mesures ci-dessus s’avèrent insuffisantes, ou trop longues à mettre en œuvre, il est nécessaire d’y ajouter des compléments alimentaires alcalins. Ces sels basiques, utilisés en cures plus ou moins longues selon le degré d’acidification de l’organisme, alimentent la réserve alcaline, épuisée par les déchets métaboliques, et par conséquent aident à éliminer les acides.  Il faut souvent compter en mois pour retrouver un terrain avec un PH neutre, mais entre temps on constatera également une diminution et/ou disparition des symptômes liés à l’acidose. 

    Le PH neutre du corps se situe à 7.4. On peut le tester soi-même dès le matin à partir de la 2ème miction d’urine et ensuite durant toute la journée à l’aide de bandelettes que l’on trouve en pharmacie et droguerie. Si les résultats testés sur plusieurs jours se situent en dessous de 6.5 on peut dire que l’urine et le terrain sont acides et il faut les corriger. Étant donné les multiples facteurs produisant une acidose, environnementaux, alimentaires, les mesures de rétablissement l’équilibre acido-basique doivent généralement se poursuivre tout au long de la vie.  La correction au quotidien de votre acidose est la clé de voûte de votre santé, vitalité et bien être.


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  •  ALIMENTATION, OBESITE ET DIMINUTION DE L'ESPERENCE DE VIE

    Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué depuis le milieu du XXème siècle. Comme cela est observé dans le rapport commun de l'OMS et de la FAO de 2002 intitulé « Alimentation, nutrition et prévention des maladies chroniques », une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d'aliments d'origine animale, a remplacé l'alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d'origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d'origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement.1 


    Ces maladies ne sont plus limitées aux « pays riches », et constituent désormais un problème de santé publique croissant dans les pays en développement, où le modèle alimentaire « occidental » se propage et remplace souvent les alimentations traditionnelles.


    EVOLUTION DES HABITUDES ALIMENTAIRES


    Entre 1950 et aujourd'hui, soit en à peine deux générations, l'alimentation des Français (de même que celles des autres pays occidentaux) s'est complètement transformée. Ce phénomène peut s'expliquer par les profondes mutations économiques et sociales ayant conduit à un bouleversement des modes de vie au cours de cette même période.

    Cette modification des modes alimentaires s'est traduite par:

    • une forte augmentation de la consommation de viande, produits laitiers (yaourts, fromages), produits à index glycémique élevé (boissons sucrées, desserts lactés sucrés et glaces notamment), produits gras (dont fromage et charcuterie);
    • une forte diminution de la consommation de pain, céréales, pommes de terre, légumes secs.

    Ces évolutions ont conduit à une alimentation trop riche en lipides, trop riche en sucres rapides et trop pauvre en fibres.2 L'effet néfaste de l'excès quantitatif de graisses est renforcé par le déséquilibre qualitatif des graisses consommées (excès d'acides gras saturés du fait de la consommation excessive de produits animaux, déséquilibre entre oméga6 et oméga3). Concernant les protéines, la tendance est également à l'excès et au déséquilibre qualitatif : près de 80% des protéines consommées sont désormais d'origine animale, quand elles étaient à 80% d'origine végétale il y a un siècle.3


    CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ : TENDANCES GÉNÉRALES


    Alors que la sous-alimentation et les carences en vitamines et minéraux, répandus dans les pays pauvres, affectent la santé générale dès l'enfance, la SUR-ALIMENTATION  a une incidence à long terme sur la santé, engendrant des maladies cardiaques, des cancers ou d'autres maladies chroniques qui apparaissent généralement à partir de la quarantaine et au-delà.


    Des chercheurs de l'université de Harvard ont montré que la SUR-ALIMENTATION  était responsable d'au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d'une mauvaise alimentation (par manque, par excès ou par déséquilibre).


    Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l'obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l'ensemble des décès dans les pays riches.

    En outre, avec l'augmentation de l'obésité juvénile, il est à prévoir que ces « maladies d'adultes » toucheront à l'avenir de plus en plus de jeunes.


    Cancers

    L'incidence des cancers a augmenté de 63% en France entre 1980 et 2000. C'est aujourd'hui la première cause de mortalité en Europe.

    D'après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d'habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40% des cas de cancers dans le monde, soit autant voire plus que l'arrêt du tabac.


    Diabète

    Le nombre de diabétiques dans le monde a quintuplé entre 1985 et 1998, passant de 30 millions à 143 millions. Le diabète est désormais la 3ème cause de mortalité en Europe. Sans compter qu'il est également indirectement responsable de nombreux autres décès. La Fédération Internationale du Diabète estime que le nombre de diabétiques doublera d'ici 2025 pour atteindre les 300 millions.
    D'autre part, le diabète de type 2 touche de plus en plus de jeunes adultes et d'enfants (20% en 1998 contre seulement 4% au début des années 1990).


    Maladies cardio-vasculaires


    « On estime que d'ici 2020, les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non-transmissibles. » Bulletin de l'OMS n°80, 2002

    Les maladies cardio-vasculaires restent la deuxième cause de décès en Europe, bien que les progrès de la médecine aient permis de diminuer la mortalité liée à ces maladies au cours des dernières décennies. Cependant, du fait de l'augmentation de la prévalence de quatre facteurs de risque de ces maladies (obésité, tabagisme féminin, sédentarité et pollution de l'air), on peut craindre un retournement de cette tendance et une évolution à la hausse de la mortalité par maladies cardio-vasculaires dans les années à venir.


    VERS UNE DIMINUTION DE L'ESPERANCE DE VIE ?


    Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude qui a mis en évidence une baisse de l'espérance de vie des femmes dans certains comtés défavorisés des Etats-Unis, ceux où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c'est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d'augmenter, de même que la prévalence de l'obésité et de l'obésité infantile. »

    Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l'augmentation continuelle de l'espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l'épidémie d'obésité. Etant donnée la diffusion du mode d'alimentation américain à l'ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise.


    En effet, la « Framingham heart study » a montré qu'un simple surpoids faisait perdre en moyenne 3 ans de vie, alors que l'obésité faisait perdre en moyenne entre 7 ans de vie pour un non-fumeur et 14 ans pour un fumeur.



    « Je pense que d'ici peu, à cause de ces deux épidémies [obésité et diabète de type 2], nous allons commencer à voir une diminution de l'espérance de vie. » Pr Claude Bouchard, président de la Société Internationale d'Etude de l'Obésité, 2004

    Dans son livre paru en 2006 intitulé « Espérance de vie, la fin des illusions », le scientifique Claude Aubert prédit lui aussi une baisse de l'espérance de vie dans les décennies à venir du fait d'une convergence de facteurs dont les principaux seraient l'obésité et la pollution. Selon lui « si nos habitudes alimentaires n'ont pas empêché l'espérance de vie d'augmenter, c'est parce qu'elles sont trop récentes pour avoir déjà un impact notable [...] la première génération à n'avoir connu depuis l'enfance qu'une alimentation proche de celle d'aujourd'hui, trop riche en viande, en matières grasses et en glucides rapides, est née à la fin des années 1960. Elle a aujourd'hui moins de 50 ans et est donc trop jeune pour que les principaux effets de ces déséquilibres se traduisent déjà par une augmentation sensible de la mortalité. »


    QUELLES SOLUTIONS ?


    Une étude a montré que la viande, les produits laitiers, les œufs et les graisses animales représentaient 77% des apports en acides gras saturés et 100% des apports en cholestérol dans les pays développés.

    Afin d'évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l'hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l'obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu'entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.


    Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la sur-alimentation par un changement d'habitudes alimentaires et de mode de vie. Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d'acides gras saturés (présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers) et par une augmentation de l'activité physique.6

    Une recherche menée par l'école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d'origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités -voire une absence- de produits animaux.


    L'exemple de la Corée du Sud corrobore ce constat. La population de ce pays a conservé son alimentation traditionnelle largement végétale, en dépit des évolutions socio-économiques de ces dernières années. Des études ont montré que les maladies chroniques et l'obésité étaient moins fréquentes en Corée du Sud que dans les autres pays industrialisés ayant un développement économique comparable.


    CONCLUSION


    La sur-alimentation est donc une forme de malnutrition dont les conséquences en termes de santé publique sont aussi lourdes qu'une autre forme de malnutrition, la sous-alimentation.


    Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s'accroître, y compris dans les pays en développement.


    Si rien n'est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l'accroissement de la morbidité liée à ces maladies.


    Les professionnels de santé peuvent et doivent agir au quotidien contre ce phénomène, en divulguant le plus largement possible des conseils hygiéno-diététiques adaptés : promotion d'une alimentation principalement végétale, augmentation de l'activité physique, arrêt du tabac, etc...

     

    * Entendons par sur-alimentation une alimentation hyper-énergétique et/ou déséquilibrée par surabondance d'un ou plusieurs types de nutriments nocifs en excès (graisses, sucres rapides, protéines animales). Une alimentation hyper-énergétique est une alimentation qui apporte plus de calories que le corps n'en a besoin, ce besoin étant variable en fonction de l'activité physique.

    http://sos-crise.over-blog.com/article-alimentation-obesite-et-diminution-de-l-esperance-de-vie-liens-a-lire-49637913-comments.html

     

    Mangez moins et mangez mieux !

    Pour manger moins: Selon Astrid Stuckelberger, spécialiste de la médecine anti-âge, chargée d'enseignement et de recherche à UNIGE, invitée de l'émission "Mise au point" diffusée sur la TSR1 le 15 mai 2011, les études scientifiques menées démontrent que c'est la restriction calorique qui est le meilleur facteur de longévité et de non pathologies ! diminuer de 20% sa ration alimentaire quotidienne permettrait d'augmenter de 30% l'espérance de vie ! 

    Pour manger mieux: à travers les articles, les liens et les vidéos, je donne quelques pistes sur ce Blog, à vous de jouer !
     

     

     

     


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  • EQUILIBRE PSYCHIQUE ET ALIMENTATION 

    Le psychiatre américain Carl Pfeiffer (du Brain Bio Center de Princeton) soigne depuis des années ses cas de schizophrénie selon les principes de la médecine orthomoléculaire, c'est-à-dire en ne faisant appel qu'à des molécules normalement présentes dans le corps humain. Il cherche comme moi à rétablir la santé en modulant leur concentration dans l'organisme. il a exposé ses méthodes dans un ouvrage intitulé "Equilibre psychobiologique et Oligo-Aliments" écrit en collaboration avec Pierre Gonthier, professeur de médecine naturelle à Evian.  

    Le professeur Pfeiffer est à ma connaissance le premier psychiatre qui ait cherché et trouvé dans des perturbations métaboliques du cerveau la cause de divers troubles psychiques, dont la schizophrénie. Dans cette maladie, écrit-il, le métabolisme de l'histamine, neurotransmetteur essentiel, est perturbé, ce qui entraîne un état permanent d'hypertension nerveuse. Le taux de cette substance dans le sang est tantôt très bas, ce qui correpond chez le malade à l'apparition d'hallucinations et de délire de persécution, tantôt anormalement élevé, ce qui provoque des obsessions, des insomnies irréductibles et une tendance au suicide. Les troubles s'accompagnent d'une élévation du taux de cuivre dans le sang, taux qui peut être normalisé par une médication à base de zinc et de manganèse; le taux d'histamine devient alors normal et parallèlement disparaissent les troubles du comportement.

    Comme moi, cet éminent Psychiatre insiste sur la nécessité d'éliminer les erreurs alimentaires. L'emploi de céréales complètes accroit automatiquement l'apport de Zinc et de Manganèse, éléments apparement indispensables à notre équilibre nerveux et supprimé de notre alimentation par le blutage.

    Ainsi nous en avons actuellement la preuve, une alimentation correcte, composée de produits naturels et frais, est la condition essentielle au maintien de l'équilibre nerveux.

    Catherine Kousmine, dans: "Sauvez votre corps"

     





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