• LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE VIANDES ET DE POISSONS - LE LAIT SELON ALBERT COHEN

    LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE VIANDES ET DE POISSONS

     

     

     

    Ce qui s’est passé c’est que nous avons rationalisé et rendu efficace la production de viande. Nous l’avons industrialisée comme nous avons industrialisé toutes les productions sur cette planète. Cette efficacité nous a permis de produire plus de viande que jamais. Avant la seconde guerre mondiale il n’y avait rien de tout cela, les gens élevaient 6, 10 ou 200 cochons, personne n’élevait 10’000 cochons ! Tous les cochons étaient en plein air. Les poules étaient élevées par centaines, maintenant elles sont élevées par centaines de milliers ! On est passé d’une échelle humaine, compréhensible, à une échelle qui est incompréhensible. C’est toujours l’argent qui dirige et on a choisi la façon la plus rentable de faire les choses, en un mot c’est la manière la moins chère possible de produire des millions et même des milliards d’animaux pour nourrir la population humaine. Le problème est que ce système a une date d’expiration.

     

    A propos des élevages industriels : A cause du surpeuplement dans lequel ces animaux vivent, à cause de la façon dont ils sont élevés, les maladies sont un gros problème. Ça a conduit a donné aux animaux des antibiotiques régulièrement en préventif. De plus, il est démontré qu’en donnant des antibiotiques aux jeunes animaux ils grossissent plus et plus vite. Mais il y a un problème parce que les bactéries sont intelligentes, elles s’adaptent, elles développent une résistance aux antibiotiques, elles transfèrent ensuite cette résistance à des bactéries qui touchent les humains. Le résultat est qu’on constate une augmentation des maladies et des infections dans les hôpitaux et en dehors des hôpitaux pour lesquelles les antibiotiques ne « marchent » pas. Le nombre des personnes qui meurent à cause de cette résistance des bactéries aux antibiotiques au USA est d’environ 25’000 par an, et ça augmente, le nombre de personnes qui tombent malades et ont du mal à guérir se compte en centaines de milliers, c’est un problème qui ne va pas s’arranger. En France la résistance aux antibiotiques tue 13’000 personnes par an.

     

    Selon une étude britannique, en 2050, si rien ne change, ce pourrait être la 1ère cause de mortalité dans le monde avec 10 millions de morts chaque année.

     

    Au nom du sacro-saint rendement, les volailles et les animaux de boucheries reçoivent trop souvent : des hormones qui les font grossir, des antibiotiques qui accélèrent leur croissance de 3 à 7 %. […] des tranquillisants administrés avant l’abattage pour diminuer le stress qui fait noircir la viande et altère le goût. Des médicaments dont beaucoup sont des molécules de synthèse n’existant pas dans la nature. (L’alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet, 5ème édition, p. 104).

     

    La production industrielle a permis de faire baisser radicalement le prix de notre nourriture, dans les années cinquante les ménages européens consacraient en moyenne 45 % de leur budget aux dépenses alimentaires, c’est aujourd'hui 15 %. Cette recherche d’efficacité à tout prix, dont nous avons tous bénéficés, à été poussée à son maximum dans un type d’élevage en particulier, le poulet. L’industrie du poulet est un modèle en terme de rendement et de réduction des coûts. Ces animaux ont été sélectionnés génétiquement pour s’engraisser très rapidement, ils sont maintenus en confinement total. Dans l’industrie d’aujourd’hui, les poules sont conçues pour être abattues en cinq à six semaines. La durée de vie d’une poule sauvage est de vingt ans… Aujourd'hui on élève et abat les poules deux fois plus rapidement qu’il y a quarante ans, mais elles sont deux fois plus grosses. La conséquence est que ces volatiles ont du mal à se déplacer, si vous les libérés, elles vont développer des blessures aux pattes, aux pieds. Après quelques semaines leur poitrine devient si grosse qu’ils ne tiennent plus debout. Ils ne sont plus capables de marcher car ils ont été conçus pour produire des blancs de poulet très rapidement. A cause de leur condition d’élevage, le taux de mortalité est assez élevé. En Allemagne 95 % de la production de poulets est industrialisée. Les animaux sont stimulés par un éclairage 24/24 pour qu’ils mangent en permanence, ils ne doivent pas dormir ils doivent manger ! En France les animaux sont contenus à vingt-quatre dans une cage de 2.40 m x 75 cm. Ce qui nous fait treize poules au mètre carré, en bio on est à six poules. Dans le monde 60 % des poules pondeuses sont élevées en cage, 68 % en France.

     

    Dans la pêche, les méthodes industrielles ont également un impact considérable. Les filets ou les chaluts qui raclent les fonds marins pour ramener les poissons qui finiront dans nos assiettes, tuent des animaux immédiatement rejetés à la mer. Au moins dix millions de tonnes d’animaux marins sont tués chaque année en tant que « prises accessoires », dont des tortues, des dauphins, des baleines. Imaginez que l’étiquette d’un produit indique combien d’animaux ont été tués pour que vous puissiez le manger, pour 500gr. de crevettes d’Indonésie par exemple, on pourrait lire : 12 kg. d’autres animaux marins ont été tués ! Pour vous permettre de manger des sushis aux thons, sachez que 145 autres espèces meurent régulièrement dans les filets. Dans l’aquaculture la situation n’est pas meilleure, à cause du surpeuplement et de la mauvaise qualité de l’eau, le taux de mortalité des poissons peut atteindre 30 %, mais surtout, pour nourrir les poissons d’élevage nous devons pêcher toujours plus. Il faut de 2 à 5 kg. de poissons sauvages transformés en farines animales pour nourrir un kilo de poissons d’élevages.

     

    Pour engraisser le plus vite possible ces milliards d’animaux que nous faisons naître chaque année, et augmenter leur rendement, il faut faire pousser toujours plus de céréales génétiquement modifiées. Pour les planter, nous rasons les forêts ce qui renforce le réchauffement climatique et détruit la biodiversité. La quantité d’eau que nous utilisons pour ces cultures comme le maïs ou le soja, épuisent les nappes phréatiques. Et les énormes quantité d’engrais chimiques et de pesticides que nous épandons, ravagent les sols et mettent en danger notre santé.

     

    Est-il possible de nourrir la planète avec des exploitations aux rendements plus modestes ? Peut-on vraiment se passer de l’industrialisation ?

     

    Les manières alternatives de produire à plus petite échelle avec des cultures beaucoup plus intégrées, beaucoup plus respectueuses des écosystèmes, sont parfaitement réalistes dans le sens agronomique du mot, ce sont les seules réalistes au sens agronomique du mot. Au sens économique, ce sont malheureusement des productions qui ne sont souvent pas suffisamment compétitives pour les marchés, pourquoi ? parce que les marchés récompensent les producteurs qui produisent avec des économies d’échelles sur des grandes surfaces, que tous les dommages causés aux sols à l’environnement, à la santé publique, résultant de ces manières de produire, ne sont pas reflétés dans le prix de cette alimentation produite selon des processus industriels, et donc le système est très faussé en défaveur de ces exploitations de plus petites tailles qui pratiquent une agriculture différente. Sauf que, tout ce qu’on ne paie pas à la caisse du supermarché, on va le payer en soins de santé dont les coûts explosent, on va le payer en nécessité de compenser les dommages environnementaux considérables qui sont causés par certains modes de productions industriels, et donc, ces prix en quelque sorte mentent et ne reflètent pas la réalité des coûts sociaux d’une production industrielle.

     

    Pour nous nourrir, nous tuons chaque année dans le monde 60 milliards d’animaux terrestre, 1000 milliards de poissons.

     

    L’idée selon laquelle l’élevage industriel produit de plus grandes quantités, et vrai seulement sur une période très courte. Si vous regarder sur le long terme, c’est : une nourriture pour aujourd'hui, famine pour demain !

     

    Il faut changer les choses, pourquoi ne pas changer les choses ? Les seuls qui ont intérêt à ne pas changer les choses, sont ceux qui profitent de ce système. Qui en profite ? ceux qui s’enrichissent avec. Les éleveurs n’en profitent pas, les consommateurs n’en profitent pas. Ceux qui en profitent ce sont les grandes entreprises qui fournissent les semences, qui transforment les céréales, et elles sont très organisées. Il n’y a pas de raison qu’elles changent si on ne les incite pas. A notre petit niveau on peut les inciter à changer en leur disant : je ne mangerai plus comme cela, plus de cette manière là (industrialisé) je mangerai différemment. Les élevage qui libèrent les animaux de leur cage sont possibles ! Certains éleveurs pratiquent déjà ce mode d’élevage.

     

    Quelle planète voulons-nous laisser à nos enfants ? Avec 7,5 milliards d’habitants sur terre la consommation de viande et de poissons est tellement importante qu’elle pose un grave problème : pour produire les animaux que nous mangeons aujourd'hui, nous abîmons le monde dans lequel nos enfants grandiront demain. Les chiffres sont très clairs, et si l’on regarde les émissions à effet-de-serre, l’élevage industriel est responsable d’au moins 18 % des émissions causées par l’homme. C’est une part de responsabilité incroyablement importante pour une seule industrie. En fait l’élevage industriel produit plus de gaz à effet de serre que l’industrie mondiale du transport.

     

    Alors faut-il arrêter de manger les animaux ? Ce choix appartient à chacun de nous. Mais ce voyage à travers ceux qui produisent notre nourriture, montre qu’il est déjà possible de faire différemment. Des alternatives existent, elles sont économiquement viables, elles peuvent nous nourrir tous. Chacun à son niveau peut faire bouger les choses, en mangeant moins de viande, et en consacrant les économies réalisées à manger de la viande meilleure qualité, produite de manière éthique et durable.

     

    Le scandale de l’élevage industriel est l’un de ceux sur lequel nous pouvons agir nous-mêmes, sans attendre les décisions publiques. Une partie de la solution est juste là entre nos mains.

     

    C’est encore possible, nous sommes à un moment « limite » de changement de la planète, et que l’on peut encore réussir à la préserver.

     

    (Émission TV « Faut-il manger les animaux ? Réalisateur : Benoît Bringer. France 5, le 28 février 2018 – Mark Bittman auteur et spécialiste de l’alimentation, James Mc Williams professeur d’histoire Université d’Austin, Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Alfredo Cuhnal, Ferme Freixo do Meio).

     

    À propos des viandes : je les considère comme mauvaises quand elles sont cuites et comme bonnes quand elles sont crues. Mais certains individus sont totalement incapables, en raison le plus souvent d’un obstacle psychique, de manger leur viande crue. (L’alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet, 5ème édition, p. 115).

     

    ...il n’a aucun élément nutritif dans les produits animaux que l’on ne trouve pas dans les aliments végétaux. Et les éléments d’origine végétale sont d’une bien meilleure qualité que ceux venant des aliments d’origine animale […] et la toxicité des produits animaux qui concentrent les polluants industriels pousse de plus en plus de gens vers une alimentation végétale. Bien sûr il y a des agents polluants dans les végétaux, même s’ils viennent de cultures biologiques. Mais ils sont en très faibles quantités alors que dans les produits animaux ils sont multipliés par cent ou par mille. (Dr. Christian Tal Schaller, Nouvelle alimentation, planétaire, universelle et consciente p.44,45).

     

    Comme nous n’avons pas des reins de carnivores, puissants, nous ne pouvons pas éliminer de grandes quantités d’acide urique issus de la viande et des produits laitiers. L’humain a des intestins très longs et de petits reins, le carnivore s’est exactement l’inverse. La viande cuite est considérée, par certains naturopathes, comme un produit doublement mort. D’une part l’animal a été tué, puis on a encore cuit un aliment déjà mort. Certains pensent que comme ces produits alimentaire ne peuvent pas nous apporter l’énergie dont notre corps a besoin, leur consommation nous inciterait à ingurgiter des excitants et des stimulants, tels : l’alcool, le café, le sucre raffiné, qui nous empoisonnent tous les jours un peu plus, sans parfois que nous nous en rendions compte. Pour ceux qui consomment de la viande, il est impératif de sélectionner des viandes issues d’élevages biologiques1 nourris exclusivement à l’herbe et au foin (pas d’ensilage). La viande de bovins nourris à l’herbe est pauvre en graisses saturées et apporte jusqu’à six fois plus d’acides gras oméga-3 qu’une autre viande issue d’animaux nourris aux céréales qui donne une qualité de viande plus pro-inflammatoire. Préférez la viande cuite « saignante » ou en steak tartare crue.

     

    La carnitine est cette molécule comprise en grande quantité dans la viande rouge et par ailleurs utilisée dans certaines boissons énergisantes et maints compléments alimentaires. Des recherches de la Cleveland Clinic ont prouvés qu’une bactérie vivant dans notre tube digestif transformait cette carnitine en oxyde de triméthylamine, un composé organique qui est source de durcissement et d’obstruction des artères, soit d’athérosclérose. Au-delà de 500 gr. par semaine, la nutrition carnée sous toutes ses formes équivaut à un véritable et lent suicide, avec une circonstance aggravante dans le secteur de la charcuterie pour les conservateurs ajoutés. Jambon, bacon, salami, saucisson, pâtés agissent tels des poisons, hélas estimés délicieux pour beaucoup de gourmets. (Dr. Christian Tal Schaller, Nouvelle alimentation, planétaire, universelle et consciente P. 29).

     

    1La viande biologique présente l’avantage pour le consommateur de ne pas être polluer par des résidus médicamenteux, tels les antibiotiques, administrés au animaux, qui se retrouvent aussi dans les produits laitiers.

     

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    LE LAIT SELON ALBERT COHEN 

    On ne peut aborder ce sujet sans parler d’Albert Cohen, surnommé au U.S.A « l’homme anti lait ». Son site internet : www.notmilk.com. Il a écrit l’un des livres les plus fascinants et les plus documentés sur ce sujet. > Son livre « MILK, The deally poison (le lait, poison mortel) a fait grand bruit aux U.S.A. Il n’est pas encore traduit en français. Dans sa dédicace, il s’adresse à « toutes les personnes dans le monde qui souffrent de toutes sortes de troubles de santé sans être conscients de l’origine alimentaire de leurs maux. Puissent-elles découvrir que la fontaine de jeunesse, pour elles, leurs enfants et les générations futures, pourrait bien venir de simplement éliminer le lait de leur vie ! » Écrit pas un biologiste, ce livre montre comment les autorités sanitaires ont été perverties par les grandes multinationales qui, dans leur recherche de profit sans cesse croissant, ont mené notre société au bord du suicide nutritionnel. Le lait, au fil des ans, malgré sa blancheur, est devenu pour les cellules de notre corps l’équivalent des marées noires qui se sont déversées des bateaux pétroliers échoués sur les côtes ! Au départ, le lait est déjà un aliment totalement inadapté à l’homme. Il élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang parce qu’il contient du cholestérol et des graisses polyinsaturés. Si vous consommez autant de produits laitiers qu’un américain moyen, vous absorberez une quantité de cholestérol équivalente à celle de 53 tranches de lard quotidiennes. Si vous avez 54 ans, vous avez suivi ce régime pendant 52 ans, ce qui correspond à 19 345 tranches de lard par an, soit en tout plus d’un million de tranches de lard ! Réalisez vous que dans un seul ice cream se trouve autant de cholestérol que dans six tranches de lard ? N’est-il pas extraordinaire qu’un corps humain puisse résister à une telle avalanche de graisses ? Le lait est trop riche en protéines, qui pour être éliminées par le corps, obligent celui-ci à mobiliser son calcium. Du coup, les produits laitiers que les personnes âgées absorbent sont l’une des causes principales de l’ostéoporose ! La pasteurisation et l’upérisation en font un produit dénaturé et biocidique. Le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon dramatique. La multinationale Monsanto a produit une hormone de croissance destinée à augmenter la production de lait. Grâce à ses bénéfices colossaux, elle a pu soudoyer les autorités sanitaires et politiques pour qu’elles laissent mettre sur le marché ce produit sans avoir évalué sa toxicité. Les éleveurs auxquels on a imposé cette hormone se sont retrouvés avec des vaches qui produisaient presque 50 litres de lait par jour (auparavant, elles en donnaient moins de 10 litres) mais faisaient des infections nombreuses et ils ont dû utiliser des antibiotiques en quantité. Les taux d’antibiotiques dans le lait sont 100 fois plus élevés qu’il y a quelques années et les autorités sanitaires se sont contentées d’élever les normes limites autorisées. Aux U.S.A, sur les vingt trois mille tonnes d’antibiotiques fabriqués chaque année, près de la moitié est utilisée pour le bétail ! Cette administration de doses sub thérapeutiques d’antibiotiques au bétail crée de plus en plus de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui pose un problème de santé publique de plus en plus grave. Quand vous buvez du lait ou mangez un yaourt, vous ne vous doutez pas que vous êtes en train d’absorber des antibiotiques qui vont détruire votre flore intestinale et affaiblir votre système immunitaire. De plus, si vous êtes allergique à un antibiotique comme la pénicilline, vous risquez de tomber malade sans comprendre que vous en avez absorbé à votre insu. Il est hallucinant de constater qu’aux U.S.A 80% des vaches souffrent de leucémie. Le lait de ces vaches est il sans danger pour l’homme ? Quand les études scientifiques ont montré que cette hormone de croissance stimulait, chez l’homme, le développement de cancers, l’association des médecins américains, l’O.M.S et les autorités sanitaires ont préféré fermer les yeux car les intérêts économiques passent avant la santé des populations. Depuis 1994, année où l’hormone de croissance obtenue par génie génétique fut autorisée pour stimuler la production des vaches laitières, une véritable épidémie de cancers lymphatiques a frappé les U.S.A Ce type de cancer, rare jusqu’alors, tue plus que les cancers du sein, de la prostate, du pancréas et des organes génitaux réunis. Les citoyens américains sont devenus, sans le savoir, des cobayes qui absorbent de l’hormone de croissance à travers les produits laitiers dont ils consomment 90 milliards de kilos chaque année. Pourtant l’Europe a résisté et, malgré la pression des multinationales américaines (notamment le dossier fourni par Monsanto qui ne comptait pas moins de 23 000 pages) la commission du Marché Commun qui a étudié la question a refusé l’utilisation de l’hormone de croissance car elle estimait que les preuves de son innocuité n’étaient pas suffisantes. Avec la passion d’un détective, Cohen, « l’homme anti lait », a mis en évidence, de façon irréfutable parce que prouvée par des documents officiels, la façon dont le public américain a été trompé. Au lieu de faire connaître les facteurs nutritionnels qui créent ou favorisent le cancer, on a continué à détruire les tumeurs avec la chirurgie et la chimiothérapie. C’est plus rentable, n’est ce pas ? Alors qu’aux U.S.A, du temps de nos parents, explique Cohen, une femme sur vingt était atteinte de cancer du sein, aujourd’hui une femme sur trois est touchée ! Quand on pense aux milliers d’enfants souffrant de leucémie et traités par des chimiothérapies toxiques, on a le cœur brisé devant tant d’inconscience. Le célèbre Docteur Spock, le pédiatre le plus connu des U.S.A a écrit sur le dos de couverture du livre de Cohen : « le lait de vache a été vendu par le passé comme un aliment parfait. Nous voyons maintenant que ce n’est pas du tout un aliment parfait et le gouvernement ne devrait pas soutenir ceux qui veulent encore le faire croire. » On découvre ainsi que la civilisation moderne (et surtout les U.S.A, qui en sont le pays phare) est dirigée par des lobbies dangereux pour la santé publique, lobbies qui ont infiltré les administrations et trompé le public depuis des années par des publicités mensongères. Ainsi, Nestlé, affirme dans sa publicité pour les produits pour bébés, que « provenant des cultures contrôlées en permanence par les spécialistes Nestlé, tous ces produits sont exempts de substances nocives. L’enfant reçoit ainsi, en tout sécurité, une alimentation dont la densité nutritionnelle correspond parfaitement à ses besoins ». Stupéfiantes contre-vérités ! Pourtant certains des médecins et des scientifiques qui travaillent dans cette grande multinationale n’ignorent pas les informations que nous citons. Mais ils sont tenus de garder le silence pour ne pas perdre leur poste. Ainsi, sont perpétrés les mythes officiels qui correspondent aux impératifs du profit économique. Il y a quelques années, un groupe d’écologistes avait montré que Nestlé était responsable de la mort de millions d’enfants en poussant les mères à renoncer au lait maternel pour donner à leurs enfants du lait en poudre. Sous la pression du public scandalisé, la multinationale a légèrement tempéré son ardeur publicitaire sur ce point mais elle continue à tromper les consommateurs en leur faisant croire à l’innocuité de ses produits qui sont pleins de pesticides, d’additifs chimiques, de sucre raffiné, d’édulcorant de synthèse comme l’aspartame (malgré de nombreuses études prouvant son hyper-toxicité, ce produit est encore autorisé) de vitamines artificielles et de produits laitiers hautement néfastes pour la santé ! Les multinationales de l’alimentation industrielle et de la chimie existent et prospèrent parce que nous achetons leurs produits. Si nous ne voulons pas être sacrifiés sur l’autel de leur inconscience, il est temps de nous éveiller aux lois de l’alimentation végétale, variée et vivante, qui permet de vivre en pleine santé, plutôt que de souffrir sans cesse de constipation, d’allergies, de douleurs, de raideurs, de cancers, de diabète et de ces mille et un troubles qui montrent tout simplement que notre organisme est intoxiqué. Des millions d’américains souffrent d’anémie. La cause la plus fréquente de cette carence est un manque de fer. La consommation de lait entraîne souvent des saignements de la muqueuse intestinale, par un phénomène de réaction allergique aux protéines du lait, ce qui fait perdre beaucoup d’hémoglobine. Les principaux symptômes de l’anémie sont la faiblesse, la fatigue, la dépression et l’irritabilité. On remarque cette anémie par perte de fer chez un tiers des enfants nourris au lait de vache, alors que ceux nourris au lait maternel n’en souffrent pas. On a pu lire dans le « New England Journal of Medicine » de juillet 1992 « Des études ont suggéré que les protéines du lait pourraient jouer un rôle dans l’apparition du diabète chez l’homme. Les patients diabétiques insulino-dépendants produisent des anti-corps contre les protéines du lait qui participent au dysfonctionnement des îlots de Langerhans, dans le pancréas, qui fabriquent l’insuline. Il s’agit d’une réaction auto-immune. Et dans le « Lancet » de décembre 1996 : « les protéines du lait ont une particularité : dans les pays industrialisés elles sont les première protéines étrangères qui pénètrent dans le tube digestif des enfants, puisque la plupart des laits qui remplacent le lait maternel sont fabriqués avec du lait de vache. Il est possible que ces protéines induisent une réponse immunitaire qui peut être à l’origine de nombreux troubles et maladies d’enfance ». D’autres chercheurs ont écrit que « de nombreuses études montrent que le lien entre la consommation de lait et le diabète juvénile est indéniable." Le véritable problème à la base du développement du diabète est l’énorme quantité de graisses contenue dans l’alimentation occidentale, à cause de la viande, des produits laitiers et des œufs. Des expériences faites avec des étudiants en médecine ont montré qu’en une semaine à peine d’alimentation très riche en graisse 50% des étudiants étaient devenus diabétiques. Les 80% des protéines du lait et du fromage sont constitués de caséine, qui est une puissante colle, celle qui fait notamment tenir les étiquettes sur les bouteilles de bière. Essayez d’arracher une des ces étiquettes et vous verrez la force de cette colle ! On utilise aussi la caséine pour coller les meubles !!! Pensez à ce que cette colle peut provoquer dans votre organisme. Comme la caséine est une protéine étrangère, le corps crée des anticorps pour la neutraliser. Cette réaction antigène-anticorps fait sécréter de l’histamine et engendre une intense production de mucus, voire de pus. De nombreux chercheurs pensent que la caséine est la principale substance responsable des inflammations articulaires que l’on voit dans les arthrites rhumatoïdes. Cela expliquerait pourquoi la suppression de tout produit laitier permet la plupart du temps une guérison rapide de ces affections. Il faut 5 kilos de lait pour faire un kilo de fromage, la concentration des hormones contenues dans le lait est importante. Or, chaque goutte de lait contient 59 hormones différentes, comme des œstrogènes, de la progestérone, de la prolactine…Pouvez vous imaginer les effets que ces hormones peuvent avoir sur la santé physique et mentale des populations ? Le 40% des aliments consommés par les américains sont du lait, des produits laitiers sous forme d’ice cream, de yoghourts, de fromages et autres dérivés. Un kilo de fromage peut contenir vingt fois la quantité d’hormones qui se trouve dans un kilo de lait. Robert Cohen s’est écrié : « le lait, c’est surtout de la colle, des hormones et du pus ! » Il a même découvert que les végétariens qui consomment des produits laitiers, les juifs et les musulmans seront étonnés d’apprendre qu’aux U.S.A, il mangent du cochon sans le savoir ! En effet, la vitamine D2 qui était ajoutée au lait (et qui provenait d’un mélange d’algues et de bactéries exposé à la lumière ultraviolette) a été remplacée, parce qu’elle donnait un goût amer aux produits laitiers, par de la vitamine D3 qui est extraite de la peau ou du cerveau de porcs ! Le lactose des produits laitiers stimule l’absorption de calcium par l’intestin, et ce calcium va durcir la paroi des artères, où se déposent déjà le cholestérol et lEs acides gras saturés des aliments d’origine animale. En plus de tous le problèmes décrits, le lait présente une vraie poubelle puisque la vache concentre tous les pesticides, herbicides et poisons qui sont contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange.

     

     

     

     


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    Biologique et/ou Biodynamique

     

    Rudolf Steiner a jeté les bases de cette méthode d’agriculture en 1924 dans le domaine de Koberwitz en Pologne et, à partir de là, elle s’est répandue dans le monde entier.

    S’appuyant sur une connaissance scientifique de la nature et sur l’anthroposophie, cette méthode vise à ce que les différents domaines d’une exploitation agricole se complètent harmonieusement.

    La Biodynamie se veut une méthode de culture intégrale, en harmonie avec la nature. Elle respecte les hommes, les animaux, les plantes et les sols. Au sein de l’organisme que constituent la ferme et le jardin, le paysan biodynamique s'efforce de susciter une interaction équilibrée entre tout ce que la nature met à sa disposition : le paysage, le climat, le sol, les animaux domestiques les plantes cultivées et leurs congénères vivant à l’état sauvage. Il travaille dans le respect des rythmes et des besoins de la nature pour en tirer des matières premières et des produits d'une grande richesse.
    Les rythmes cosmiques ont été étudiés et sont pris en compte pour tirer parti de l'influence des phénomènes astronomiques. La biodynamie prend en considération les influences de la position du soleil, de la lune et des planètes.


    Les paysans biodynamiques utilisent des préparations biodynamiques en quantité homéopathique et obtiennent ainsi des excellents résultats au niveau du sol et de ce qu'ils y cultivent. Par exemple, des préparations spéciales à base de plantes médicinales, silice et bouse de vache procurent de nouvelles forces aux champs. Une place centrale est dévolue aux préparations biodynamiques à pulvériser ou à mélanger au compost. Elles ne sont pas destinées à accélérer la croissance des plantes ou à en augmenter le rendement mais stimulent les forces vitales du sol et des plantes de façon à fournir aux animaux comme aux hommes des produits de haute qualité.
    De plus, la culture biodynamique stimule le milieu naturel au niveau du sol en accroissant la diversité de la flore et de la faune. Elle intervient également sur le paysage pour que des animaux comme les abeilles trouvent des conditions de vie adaptées à leurs activités.

    Une ferme biodynamique est donc semblable à un organisme vivant auquel le paysan prodigue tous ses soins pour le maintenir en bonne santé

    Par conséquent, pour protéger votre capital santé optez pour un mode d’alimentation Biologique ou Biodynamique car ces 'agricultures font depuis longtemps l'objet d'importantes études scientifiques qui mettent en avant leurs avantages.  Il est possible de mesurer l'énergie vitale contenue dans la nourriture. La science a mis en lumière les subtiles différences entre les produits cultivés en biodynamie et ceux provenant d'autres origines. Des méthodes d'imagerie utilisées au niveau de la cristallisation ont confirmé l'extraordinaire force vitale des produits issus de la Biodynamie.

    Comme l'être humain est un organisme à part entière, et que tout ce qu'il absorbe opère une influence sur son état général, nous comprenons que les aliments issus de l'agriculture Biologique et à fortiori de la Biodynamie apportent une valeur ajoutée importante aux produits qui en sont issus et influencent positivement la santé de ceux qui les consomment.

     

     


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  • Dans l'article: PESTICIDES ,PRODUITS CHIMIQUES , RAS LE BOL ! j'ai évoqué le fait que la chimie a envahi le secteur alimentaire.

    L'industrie agro-alimentaire n'est pas en reste puisqu'elle fabrique une grande part des produits qui servent à nous alimenter.  Mais les pratiques employées pour transformer et élaborer ces aliments industriels sont-elles en adéquation avec nos besoins vitaux, et sans danger pour notre santé ? Au regard des nombreux additifs alimentaires ajoutés à ces prépartions et à la qualité des produits de base utilisés, on est en droit de se poser ces questions. Si vous avez déjà visionnez les  nombreuses vidéos que j'ai mises en lien vous comprenez déjà mieux de quoi je veux parler.

    Moins un aliment est transformé, plus sa teneur en sels minéraux est importante. Ainsi par exemple, le sodium, le potassium, le calcium, le fer, l’iode et le cuivre, par exemple, sont essentiels pour la construction et le fonctionnement du corps, ainsi que pour le métabolisme. Malheureusement l’alimentation moderne et industrielle est trop souvent constituée de produits transformés, raffinés voire dénaturés et dévitalisés.

     

    Les huiles alimentaires 

    Dans les années 40 l’on découvrit que par la pression à chaud (160 à 200°) pour l’extraction des huiles, on pouvait doubler la quantité et donc le rendement. Ce nouveau procédé d’extraction eu des conséquences néfastes sur la qualité des huiles de consommation. Bien que ces huiles extraites à chaud soient stables pour la conservation, elles sont devenues, selon la dresse Kousmine, des aliments morts dépourvus des nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme et au renouvellement de nos tissus. Les vitamines F ou acides gras polyinsaturés, les fameux Omega 3-6-9 se déforment et deviennent, sous l’influence de la chaleur, biologiquement inactifs. Ces huiles extraites à chaud et raffinées subissent de multiples traitements, notamment chimiques, elles sont à proscrire de notre régime alimentaire.

     

    Il faut savoir que nos besoins en vitamines F (2 à 4 cuillères à soupe par jour) s’accroissent au fur et à mesure que notre consommation de corps gras saturés augmente. C’est l’une des raisons majeures des carences en vitamines F observées à notre époque. Un manque chronique en vitamine F entraînent notamment des maladies cardiovasculaires, des troubles hépatiques et digestifs chroniques (diarrhée, constipation), une moins bonne résistance au virus et aux bactéries et l’apparition de tumeurs. Il est donc vital de remplacer, autant que faire se peut, les graisses saturées par les huiles insaturées dans notre régime alimentaire, car notre corps ne sait pas les fabriquer. 

     

    La vitamine F vivante biologiquement active nous est indispensable. Elle se trouve dans toutes les graines oléagineuses et dans les huiles pressées à froid. Une huile de qualité se reconnait par:

     

    1)     des bouteilles en verre foncé pour protéger l’huile de la lumière

     

    2)     une étiquette portant la mention vierge, 1er pression à froid

     

    3)     une étiquette où se trouve un label Biologique

     

    4)     une fois entamée la bouteille doit être conservée au réfrigérateur

     

     Assaisonner les salades, les crudités ou les plats une fois la cuisson terminée, est la meilleure manière de consommer les huiles végétales pour en retirer les bienfaits. C’est la consommation à froid sans cuisson qui est indiquée car elle permet de conserver les vitamines et les principes actifs de l’huile.

     

    Vous devrez probablement acheter vos huiles crues dans un magasin spécialisé ou certaines pharmacies. Certaines marques comme Vigean et Emile Noël vendent des huiles déjà mélangées.  Les mélanges varient entre 2, 4 ou 5 huiles. De telles préparations simplifient la vie, car le mélange est conçu pour obtenir un produit équilibré et qui couvre nos besoins en vitamines F.

     

    Le sucre

     

     Ce "carburant" privilégié des muscles est soit l'un des pires soit l'un des meilleurs aliments selon qu'il s'agisse de sucre naturel non raffiné ou raffiné.

    Le sucre naturel se trouve dans les fruits, le miel riche en vitamines et oligo-éléments, le sucre intégral de la canne à sucre.

    Saccharose, lactose issu du lait, maltose tiré des céréales, fructose dans les fruits, dextrose ou glucose par exemple dans le raisin, commens'y retrouver ?

     

    Le sucre c’est un excellent aliment selon qu'il s'agisse de sucre naturel non raffiné ou l’un des pires s’il est raffiné. De nos jours l'essentiel de notre consommation provient du sucre de la Betteraves sucrière et du sirop de maïs.

    La dépendance au sucre, avec la généralisation de son utilisation dans d’innombrables produits, s’est fortement répandue, avec pour conséquences des atteintes à la santé, épidémie de diabète en tête de liste. Selon Linus Pauling, double prix Nobel de chimie et de la Paix, notre métabolisme a été habitué à métaboliser quelques 8 grammes de fructose par jour. Mais depuis l'arrivée du sucre industriel la consommation de saccharose a explosé, c’est ainsi qu’en moyenne nous consommons dix fois la dose journalière supportable par notre corps, et de plus l’essentiel de ce sucre est raffiné.

    La surconsommation de sucre raffiné n'est pas sans incidence négative sur la santé.  L'absorption excessive de sucre rapide va perturber l'action du pancréas et des glandes surrénales. A chaque ingestion la glycémie augmente brutalement, il s'ensuit une sécrétion tout aussi brutale d'insuline afin de faire baisser la glycémie à un taux normal. Pour peu que se phénomène se reproduise trop souvent, il épuise le pancréas et la production d'insuline diminue. A la longue c'est un pré-diabète qui s'installe suivi d'un diabète si le comportement excessif n'est pas corrigé. Le sucre blanc c'est uniquement des calories vides  qui n'apportent rien sur le plan nutritionnel, c'est donc un aliment mort ! De plus l'excès de sucre agit comme une drogue, il crée un phénomène d'accoutumance et influence négativement la courbe du poids.

    Attention le sucre raffiné se cache dans de nombreux produits de consommation courante, boissons sucrées, pâtisseries, charcuterie industrielle, cigarettes, la liste est longue, lisez les étiquettes, vérifiez sur la liste de codes E car le risque de cumuler les aliments en contenant est élevé. Il y a une différence entre le fructose contenu dans un fruit et celui que l'on ajoute aux denrées, sous forme de maïs hydrolysé, sirop de maïs désigné également comme: glucose/fructose pour ne pas écrire sirop de maïs ou HFCS : High Fructose Corn Syrup),   Dans les fruits le fructose est toujours associé à d'autres nutriments, par exemple des oligo-éléments, chrome, magnésium, et d’autres qui aident à métaboliser les sucres, ce qui n'est pas le cas des sucres ajoutés !  

     

    Et les édulcorants de synthèse ? Certes ils ont participé à infléchir la courbe de la consommation de sucre raffiné, mais n'a-t-on pas remplacé un fléau par un autre ? Sur la liste des codes E (additifs alimentaires) tous ces produits sont classés nocifs voire toxiques ! 

    Le sucre naturel se trouve dans les fruits, le miel riche en vitamines et oligo-éléments, le sucre intégral de la canne à sucre. Le sucre raffiné se présente généralement sous l’aspect de sucre blanc qui a perdu la plupart de ses minéraux. Il convient de l’écarter au profit du sucre complet de la canne à sucre beaucoup plus riche en potassium, en magnésium, en calcium, en phosphore, en fer et en vitamines. Il est utile de savoir que le sucre au métabolisme le plus lent et le fructose d’où l’importance de privilégier la consommation de fruits. Le sucre intégral brun est un produit Vivant ! De part sa composition naturelle il se digère plus lentement. Il contient tous les oligo-éléments et toutes les vitamines B. Son goût est excellent et il a un très bon pouvoir sucrant, l'essayer c'est l'adopter ! Toutefois,  même si le sucre intégral présente des avantages certains pour la santé sur le sucre blanc, il faut rester raisonnable dans sa consommation. Dernier avantage il n’est pas cariogène.   

    LES CEREALES  / Le Blé Moderne

     Comme pour le sucre, se sont les céréales raffinées qui sont de nos jours le plus souvent consommées. Depuis environ un siècle et demi les farines sont moulues industriellement dans les meuneries. Toutefois la farine complète moulue avec l'enveloppe externe du grain se conserve moins bien et attire les parasites.  Pour palier à cet inconvénient le son et le germe de la céréale sont supprimés et dès lors on obtient une farine blanche.  Pour Eric Boutarin,cette façon de procéder c'est retirer les propriétés nutritives du Blé (son et germe) pour les vendre en tant que compléments alimentaires dans le réseau pharmaceutique parce qu'on peut les vendre plus cher ! 
     

    Pour les meuneries industrielles il est plus rentable de produire de la farine raffinée dont les qualités de conservation sont exceptionnelles car ce produit est un aliment quasi mort qui n'attire plus aucun "parasites". De plus, il ne présente pas d'inconvénient d'altération dû au stockage, et peut ainsi être préparé longtemps à l'avance. Le bénéfice de rentabilité est évident pour les meuneries.  Vive l'agro-business ! 

    Il faut savoir qu'une grande part des composants, protéines, oligo-éléments, vitamines, qui font les qualités nutritives de la farine complète ont disparus de la farine blanche. Celle-ci se compose uniquement d'amidon, c'est-à-dire un apport de sucre raffiné donc rapide, pour l'organisme. L'amidon s'il n'est pas accompagné d'un certain nombre de vitamines et de minéraux, devient indigeste, fermente dans l'appareil digestif, produisant même des effets négatifs sur la viscosité du sang. De plus, la valeur calorique du pain blanc et plus élevée que celle du pain complet. Les calories vides qu'apporte le pain blanc sollicitent davantage les réserves nutritives de l'organisme, qui à la longue se dévitalise

    Si l'on considère les inconvénients pour la santé liés à la consommation des céréales raffinées, contenant de surcroît des résidus des produits chimiques utilisés pour la culture et la transformation du produit, il convient de se tourner vers des aliments fabriqués avec de la farine Bise ou complète Biologique fraîchement moulues car la farine ne garde que peu de temps ses qualités nutritives une fois moulue, 2 à 3 semaines. L'ajout de levain naturel à la fabrication du pain empêchera le développement de bactéries pathogènes et une saine fermentation s'opérera. 

    Blé Moderne...

    Les céréales sont un aliment ultramoderne, que l’humanité n’a pas consommé pendant 99,5 % de son existence. Ce n’est qu’il y a 5000 ans que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se sont mis à en cultiver massivement, alors que l’espèce humaine vit sur Terre depuis 8 millions d’années. Notre système digestif n’est donc pas habitué à consommer du blé. L’entrée massive du blé dans l’alimentation ne nous a pas fait que du bien. Cependant, le blé, qui fut la première céréale à être cultivée, a aussi des avantages qui expliquent que la population humaine se soit mise à augmenter fortement : c’est un aliment très riche en calories ; il est très productif,et nous a permis de croitre en nous sédentarisant.  Globalement, le blé a donc été une bénédiction pour l’humanité. Les hommes s’en sont vite aperçus et ils ont pris grand soin de sélectionner les meilleures espèces, c’est-à-dire celle qui résistaient le mieux aux intempéries, et qui produisaient les plus beaux épis.

    Des espèces sélectionnées pour mieux gonfler.

    Mais un autre élément entra en ligne de compte dans la sélection des espèces de blé : les Egyptiens découvrirent que, réduit en farine et mélangé à de l’eau et à du sel, certaines sortes de blé hybride pouvaient fermenter, gonfler, et être cuites pour produire du pain, plus agréable à manger que les bouillies et les galettes.

    Les espèces primitives de céréales cultivées par l’homme ne permettaient pas de faire du pain. Comme la farine de riz, de maïs, ou de sarrasin, vous pouviez toujours les mélanger avec de l’eau et mettre de la levure, la pâte ne gonflait pas.

    Pour passer de simple bouillie à l’aspect de pâte élastique et gonflée, il faut que la farine contienne certaines protéines capables de former des liaisons avec l’amidon. Ces protéines, que les chimistes ont appelées les prolamines et les gluténines, forment le gluten. Plus les céréales sont riches en gluten, plus la pâte à tendance à lever, plus votre pain (ou votre brioche, vos gâteaux) seront gonflés et croustillants. Le gluten était peu abondant dans la première forme de blé cultivée par l’homme, appelée « engrain sauvage ». L’engrain permettait de faire des galettes qui levaient légèrement, mais non du pain. Mais les Egyptiens réussirent à croiser l’engrain avec une autre plante, pour fabriquer une nouvelle sorte de blé beaucoup plus riche en gluten, dont le nom scientifique est le triticum dicoccum. Tout au long de l’histoire, les hommes s’appliquèrent à faire des croisements et à sélectionner les variétés de blé les plus riches en gluten, pour faire les plus beaux pains.

    Plus de gluten dans le blé = consommateurs heureux

     Aujourd’hui, les céréales comme le blé, le kamut, l’orge, le seigle et l’épeautre contiennent jusqu’à 69 % de prolamines parmi leurs protéines, ce qui est énorme.

    Le résultat est que la clientèle des boulangeries est ravie : on peut pour un euro ou deux acheter un pain énorme. Il n’y a qu’une fois qu’on le coupe qu’on s’aperçoit que sa mie a la texture d’une balle de tennis en mousse. Dans la vitrine, il semblait vraiment consistant ! Et les mères de famille sont surprises de constater que leurs enfants, au goûter, ont mangé « un pain entier ». En réalité, c’est que ce pain, malgré sa taille, ne contenait pratiquement que de l’air.

     

    Les nouvelles boulangeries traditionnelles

    Une partie du public s’étant lassée des pains blancs trop peu nourrissants et des pains de mie industriels, certains boulangers dans les années 90 se tournèrent vers des formes plus compliquées de farines, souvent présentées comme « complètes », semi-complètes ou « multicéréales », parce qu’on y avait rajouté du son (l’enveloppe des grains) et/ou des graines.

    Ces pains sont vendus bien plus chers que le pain blanc. Mais ils ne sont pas plus traditionnels, car les variétés de blé avec lesquels ils sont faits sont les mêmes et n’ont tout simplement plus rien à voir avec ce que nos arrière-grands-parents appelaient du blé.

    Des dizaines de chromosomes en plus !

     A la fin du 19e siècle, puis dans les années 60, la recherche agronomique fit de rapides « progrès » pour développer des céréales plus résistantes, plus productives, et plus riches en gluten. Hybridations et rétro-croisements aboutirent à l’apparition d’espèces totalement nouvelles, que l’on appelle encore « blé » mais qui sont aussi éloignées du blé naturel qu’un éléphant d’une souris, pour ne pas dire qu’une banane en plastique d’une vraie banane.

    Le « blé » moderne créé dans les années 1970, qui s’appelle Lerma Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X a en effet quarante-deux chromosomes là où l’engrain de nos ancêtres n’en avait que quatorze !! Chez l’être humain, le fait d’avoir un seul chromosome en trop provoque des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort. 

    De nouvelles protéines que l’homme ne peut pas digérer

    Ceux qui connaissent la biologie savent que les chromosomes sont des brins d’ADN qui servent à coder des protéines, les « briques » de base qui servent à construire un organisme. Le fait que le blé moderne ait des dizaines de chromosomes supplémentaires implique nécessairement qu’il contient d’innombrables protéines nouvelles, dont beaucoup ne sont pas digérables par l’homme. En effet, pour qu’une protéine soit digérée, encore faut-il que le tube digestif fabrique les enzymes adaptées, c’est-à-dire les produits chimiques qui seront capables de les dissoudre. Ce n’est pas toujours le cas, loin de là. C’est parce que vous n’avez pas les mêmes enzymes que la vache qu’elle peut se nourrir d’herbe, et vous non.

    Le blé moderne provoque donc, chez un nombre alarmant de personnes, des problèmes digestifs et des réactions d’intolérance (maladie cœliaque), ou du moins d’hypersensibilité, qui se traduisent par des ballonnements, de la constipation, des maux de tête, des insomnies, de la fatigue chronique, de la dépression, des os fragiles, etc.  Certains, comme la spécialiste suisse Elke Arod, vous diront que 80 % de la population est intolérante au blé.  Dès lors, il n’est pas étonnant qu’un nombre de plus en plus grands de personnes se tournent vers le régime « sans gluten ».  Ce n’est pas une « mode », ni un problème « psychologique ». Le blé moderne est vraiment une nourriture étrangère à l’être humain et, pour certains, cela revient à essayer de manger du plastique.Manger sans gluten permet alors vraiment des améliorations de la santé, et il est tout à fait possible que ce soit le cas pour vous également si vous essayez.

    Les céréales ne sont ni bénéfiques, ni même nécessaires

    Le blé n’est de toutes façons pas un aliment naturel ni nécessaire à l’être humain. Pendant des millions d’années, nos ancêtres ont évité les céréales, car elles contiennent des anti-nutriments qui bloquent l’absorption des minéraux. La propagande gouvernementale mondiale, incitant les populations à mettre les céréales complètes au centre de leur régime alimentaire est donc dépourvue de bon sens, mais aussi de bases scientifiques. C’est entre autre parce qu’ils se sont massivement tournés vers les céréales, qui sont des « calories vides » que les Américains, puis les Européens, et aujourd’hui les autres populations du monde, connaissent ces épouvantables épidémies d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires. etc.

     Tout le monde peut, s’il le souhaite, manger sans gluten

    Manger sans gluten, donc sans blé, ne peut vous faire aucun mal. Bien au contraire, car vous serez obligé de remplacer le blé, le pain, les pâtes, etc., par d’autres aliments de meilleure qualité nutritive. Tout le monde peut donc, s’il le souhaite démarrer un régime sans gluten. Mais il est évident que les personnes intolérantes au gluten (maladie coeliaque, 1 % de la population), ou souffrant de « sensibilité au gluten », ce qui est beaucoup plus courant, en bénéficieront encore plus que les autres puisqu’elles verront aussi les symptômes de leur maladie disparaître.

     Sources:

    Votre alimentation, selon l'enseignement du Dr. Kousmine - Marion Kaplan - Dr. Alain Bondil 

    http://www.dailymotion.com/video/x76s4h_sans-terres-et-sans-reproches-inte_news 

    http://www.jydionne.com/le-fructose-au-banc-des-accuses/  

    A Bon Entendeur: http://www.tsr.ch/video/emissions/abe/3034408-les-risques-des-edulcorants.html#id=3034402

    http://www.santenatureinnovation.com/

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     


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  • L'expérience millénaire de nombreux pays devrait nous servir de modèle et nous aider à baisser notre surconsommation de viande.

    L'ajout aux céréales des légumineuses, et des oeufs  apportent à l'homme toute la gamme des acides aminés indispensables. Les 8 acides aminés essentiels doivent être apportés chaque jour dans l’alimentation. L’association céréales/légumineuses assure cet apport dans l’alimentation végétale.

    C'est ainsi qu'aux Indes on associe traditionnellement le riz aux lentilles, en Afrique du Nord la semoule aux pois chiches, au Mexique le maïs aux haricots, en Chine le riz au soja.

    Dans ma famille j'ai appris à associer les pâtes soit avec lentilles, aussi avec le chou-fleur, les petits pois, ou encore avec les haricots.

    En tant que consommateur nous n'avons que l'embarras du choix, les associations à faire sont nombreuses et variées. Laissez votre créativité s'exprimer !  


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  •   C'est à partir des viandes non digérées que se forme dans l'intestin les substances le plus toxiques. La ration de viande doit rester modeste. 85% au moins de notre nourriture devraient être d'origine végétale, et 15 % au plus d'origine animale.  La viande Mal mastiquée, est mal digérée est responsable de putréfactions intestinales. On voit augmenter la fréquence des cancers du côlon dans les pays gros consommateurs de viande.   Catherine Kousmine, dans: " Sauvez votre corps !

    Dans nos sociétés, une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d'aliments d'origine animale, a remplacé l'alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d'origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d'origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement.

     

    Afin d'évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l'hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l'obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu'entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.

      Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l'obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l'ensemble des décès dans les pays riches.

    Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la sur-alimentation par un changement d'habitudes alimentaires et de mode de vie.

    Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d'acides gras saturés (présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers) et par une augmentation de l'activité physique.

    Une recherche menée par l'école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d'origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités -voire une absence- de produits animaux.

    Alimentation et santé publique: un constat inquiétant

     


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